Visiter Quiberon : côte sauvage, sunset et crêpes chantilly

Quatrième étape de mon remake Mange, Prie, Aime – Visiter la Baie de Quiberon.

Visiter la baie de Quiberon

Douce France, cher pays de mon enfance

En arrivant sur ce bout de terre breton, j’ai l’impression de revenir sur les traces de mon passé. Explorer Quiberon… Saveur glace à la vanille et bruit de cassettes dans le caméscope. Une image joyeusement floue, des châteaux de sable en pagaille, le bruit des vagues, et nos rires. J’entends mes parents m’appeler pour leur faire coucou, les mouettes et les coquillages dans le creux de ma main. C’est drôle, la mémoire. Les souvenirs d’un été lointain. Les jours radieux de mon enfance, baignés de soleil. Odeur crème solaire et crêpes en terrasse. Ces images incrustées dans la bobine tournent dans ma tête. Elles défilent et se projettent, ici, à la Pointe du Conguel à Quiberon ou encore à Sainte-Anne d’Auray. Et pourtant, je n’y ai jamais mis les pieds… Un enchantement ! Dans tous les sens du terme…

Quiberon, je dis merci à la vie, je danse la vie, je chante la vie

Il est 9h du matin. J’ai englouti mon petit dej’ pour filer en direction de la pointe du Conguel. Des kilomètres de côte sauvage, des roches brunes et des épis de chatons balayent l’atmosphère. Pas mal ce décor. Je zigzague au bord de la mer scintillante…

Alors que je suis concentrée à capturer quelques jolis clichés, voilà que je suis en proie à un sentiment qui m’était inconnu : l’autogratitude. Une joie immense déborde de mon cœur et me submerge. Nager dans le bonheur. C’est donc ça ! À cet instant, j’ai qu’une envie : remercier la « Moi » du passé ! Grâce à tous les choix de vie que j’ai pris, je me retrouve ici, sur cette plage, à faire le job de mes rêves : journaliste voyage. C’est comme si mon moi actuel se connectait avec mon moi d’hier et qu’on se serrait la main. Bien joué ma grande !

Retour vers le futur

Autour de moi, le rivage doré se prélasse jusqu’aux vagues, tandis que les goélands esquissent un ballet céleste. Je contemple le spectacle. Je sens l’émotion monter… Bordel ! C’est ma vie… Et, je suis payée pour être, ici, sur cette plage ! C’est là que je saisis toute l’importance de savoir s’écouter. Grâce à nos choix passés (qui peuvent sembler incertains, voire risqués, sur le moment), nous pouvons nous épanouir aujourd’hui, et profiter sereinement. Toujours – toujours – suivre son intuition ! Je souris bêtement. Un grain de sable en profite pour terminer sa course folle dans mes yeux. Culotté ! No, I’m not crying, you’re crying ! Et, de l’eau salée hydrate ma joue.

Sommaire Visiter Quiberon

Destination le Morbihan

Après avoir pris mon enfant intérieur dans les bras (et épuisé toutes mes réf’ culturelles sur les titres), il est temps, pour moi, de vous faire découvrir la Presqu’île de Quiberon. Notre aventure commence avec la chapelle de Saint-Avoye, à Pluneret. Pour midi, on ira déguster une crêpe dans le port de Saint-Goustan, à Auray et visiter le Sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray. Au coucher du soleil, on ira prendre un bain de douceur sur les rives de Saint-Cado. Je vous ferai également découvrir le charmant village de Portivy, la Pointe du Conguel et les plages sauvages de la baie de Quiberon. On finira en beauté par les alignements mégalithiques de Carnac. Bec’h dei ! C’est parti ! Allons explorer la baie de Quiberon.

Comment visiter la presqu’île de Quiberon

La côte sauvage de Quiberon peut se visiter à pied ou à vélo, grâce aux nombreux sentiers du littoral, spécialement aménagés. Ce long parcours offre des vues imprenables sur de superbes plages de sable fin. Vous trouverez ainsi des aires de stationnement tout au long du trajet (attention, certains sont payants ou à durée limitée). La beauté du paysage s’étire vraiment sur toute la journée. Le dégradé rose violine, le soir ; le bleu turquoise, la journée et les couleurs orangées, en matinée. Un régal pour les pupilles ! Suivez le guide…

Faire une halte à la chapelle de Sainte-Avoye, à Pluneret

Tous les héros ne portent pas de cape, comme tous les trésors ne sont pas faits d’or et d’argent… Et pour preuve, un petit bijou de la Renaissance : la chapelle de Sainte-Avoye, se pare d’un diamant brut : un jubé en bois unique dans le Morbihan. En bois de chêne, il sépare la nef et délimite l’espace réservé aux seigneurs et au clergé (le chœur) de celui réservé aux fidèles (la nef). Telle une œuvre d’art sculptée dans le temps, cette merveilleuse pièce d’ébénisterie pare l’atmosphère de contes et légendes… J’ai particulièrement aimé la charpente imitation « Bateau Viking ».

Plusieurs sentiers de randonnée partent depuis la chapelle. Vous pouvez rejoindre le port Saint-Goustan, par exemple. Et si, cette mignonnette église se pose ici, ce n’est pas dû au hasard (qu’est-ce qui l’est, d’ailleurs ?). Eh ouais, elle est située sur un lieu stratégique : au confluent des rivières d’Auray et du Bono. Car c’était, à l’époque, un point de guet et un amer. Sa haute tour-clocher servait de contrôle des voies terrestres et maritimes, mais également de point de repère pour la navigation… Les pipi-les pirates ! (ah, bah nan, il me reste quelques expressions cinématographiques sous le coude… !)

Souquez les artimuses !

Qui est Sainte-Avoye ? Son histoire est liée à celle de sa cousine Ursulle, princesse de Grande-Bretagne. Cette dernière refuse de se marier et s’échappe à bord d’un bateau avec Avoye et 11 000 femmes vierges. Elles sont toutes arrêtées et massacrées par les Huns, sauf Avoye. Ils veulent la marier de force. Captive et privée de nourriture, elle aurait survécu grâce à la Vierge qui, dit-on, l’aurait nourrie. Elle tient bon et arrive finalement à s’enfuir ! À bord d’une embarcation lestée d’une pierre creusée, elle navigue jusqu’aux eaux du Bono. Vous pouvez voir cette pierre au pied du jubé, et la tradition veut que l’on y assoie les enfants pour les aider à marcher.

Ambiance Belle et la Bête

D’étranges bouquets de fleurs surannées attendent, immobiles, sous une cloche en verre. Interloquée, je demande ce que c’est… On me raconte alors que les femmes priaient Sainte-Avoye afin de trouver un mari, avoir des enfants et protéger leur famille. Lors de leur mariage, les mariées déposaient leur bouquet, en signe de gratitude. Ce sont donc des ex-voto, des offrandes, en remerciement de leur vœu exaucé. On y entreposait aussi les souvenirs du mariage et des objets témoins de la vie des mariés (entre 1890 et 1920). Je vous laisse la surprise de les découvrir.

Informations pratiques | Les chapelles bretonnes 
  • Les voir toutes ? À l’image de la Bretagne, le territoire offre à la visite une pléiade de petites chapelles blotties au cœur de la campagne, au détour d’un chemin ou encore face à la mer. Surgies du fond des âges, elles séduisent par leur environnement préservé et par les beautés cachées entre leurs murs : jubé en bois de chêne polychrome (Sainte-Avoye), retables impressionnants, voûtes étoilées… 
  • On fait comment ? Chaque année, l’opération Détour d’art propose de sortir des sentiers battus pour découvrir le trésor des chapelles… 
  • La chapelle Sainte-Avoye est ouverte tous les samedis, de 15h à 18h.
  • Infos et visites guidées

Déguster une crêpe au port de Saint-Goustan, à Auray

« Coucou Maman et Papa ! Je passe de super vacances en Bretagne ! Il fait beau, et j’ai mangé une crêpe au sucre. On a vu des bateaux colorés. Ils se balancent doucement sur l’eau. Y avait aussi des crabes sur le rebord. J’ai pris une photo avec mon kodak, je vous montre ça à mon retour ! On mange des glaces tous les jours et devinez quoi ? J’en ai goûté une au caramel beurre salé, c’est bizarre, mais trop bon ! Il y a aussi des maisons toutes vieilles, avec des volets bleus, rouges et verts, c’est comme dans les contes de fées… J’ai trouvé un joli caillou pour mettre dans ma chambre. J’espère que vous allez bien, je vous fais de gros de bisous ! À bientôt ! »

Saint-Goustan, ma carte postale

J’ai adoré tracer mon chemin à travers ses ruelles sibyllines, faites de boucles et de pavés. Marcher depuis le port et me suis créé des souvenirs. J’ai arpenté ce village tellement de fois que mon cerveau a cartographié chaque odeur, chaque galet, chaque fleur sauvage et sable doré. Le déjeuner à la crêperie Saint-Sauveur, à l’ombre d’une petite cour secrète. J’ai croisé un chat qui faisait la sieste, des vacanciers qui prenaient un verre en terrasse, des amis, des voiliers et d’immenses ours en peluche (oui, oui) attablés sur la Grand-Place.

Galvanisé par cette vue, mon esprit a retrouvé ses teintes enfantines. D’un coup, j’avais envie d’écrire une carte postale, comme quand j’étais petite ! Une mode qui mériterait d’être remise au goût du jour, soit dit en passant. Aujourd’hui, je « collectionne » les cartes postales. Dès que je vais en reportage, j’aime ramener ce petit souvenir dans mes valises. Rentrée chez moi, je les accroche. Pour continuer le voyage, ou prolonger mon enfance. Qui sait.

Informations pratiques | Office de Tourisme de la baie de Quiberon 
  • Visiter Quiberon et sa baie. Où : 14, rue de Verdun 56170 Quiberon
  • Découvrir les 9 bureaux d’informations de la région
  • Que faire à Saint-Goustan (Auray) : le marché du lundi matin sous les halles, promenade le long de la rivière du Loc’h, dans le prolongement du quai Franklin en direction du Bono. À voir sur le chemin, des châteaux et manoirs au creux de charmantes anses, un pont suspendu, un cimetière de bateaux et la chapelle Sainte-Avoye. Balade en bateau de croisière pour longer les rives. Devenir marin d’un jour en participant aux manœuvres à bord d’un vieux gréement, « L’Indomptable », au départ du quai Franklin.
  • Location de bateaux sans permis et 100% électriques à Saint Goustan (Auray), avec Ty Bagou. À partir de 50 € par bateau.

Trouver sa voix au Sanctuaire Sainte-Anne d’Auray

En arrivant à Sainte-Anne d’Auray, je baisse machinalement le volume de la musique pour trouver une place où me garer. En fond, Les Cranberries chantonnent « Dreams ». Le ton est donné. J’ai rendez-vous avec Bruno Belliot, le Directeur de l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés au Sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray. Je m’excuse d’avance, je ne serai pas très bavarde cette après-midi, car j’ai pris froid et ma voix est un peu en grève. Mais mes oreilles fonctionnent, elles, très bien, je suis donc tout ouïe. Et je n’aurais pas su si bien dire, car le maître mot ici est écouter. La musique, certes, mais aussi les traditions bretonnes qui se transmettent de bouche à oreille…

Quelle est l’histoire de Sainte-Anne d’Auray ?

Il était une fois, il y a de cela bien des lunes, un humble berger au doux nom d’Yvon Nicolazic veillait sur son troupeau. Un jour, son regard fut attiré par une étrange lueur qui émanait de la terre. Il creusa avec précaution, et à sa grande stupéfaction, il découvrit une statue de bois enfouie dans la boue. Cette statue était celle de Sainte-Anne, mère de Marie et grand-mère de Jésus (sacré CV). Au cours des nuits suivantes, des rêves éthérés visitèrent Yvon. C’était Sainte-Anne. Elle lui demanda de construire une chapelle en son honneur, à l’endroit où il avait trouvé la statue.

Inspiré par cette vision céleste, Yvon se lança dans cette quête. Il édifia humblement une modeste chapelle, un petit havre de paix dédié à la sainte patronne de la Bretagne. Les croyants, touchés par la grâce de cette histoire, accoururent en foule pour honorer Sainte-Anne. Au fil des siècles, la chapelle évolua en majestueuse basilique, érigée sur un sanctuaire de 7 hectares, où croyants et curieux viennent trouver la paix.

Informations pratiques | Que voir / que faire au Sanctuaire Sainte-Anne d’Auray 
  • La Basilique : pièce maîtresse, elle est édifiée par l’architecte Deperthes, entre 1866 et 1874. Elle remplace la chapelle construite par Yvon, au XVIIᵉ siècle. Style néo-gothique avec motifs renaissance. À voir dans l’enceinte : des ex-voto de bateaux (Sainte-Anne aurait sauvé des marins en pleine tempête), les Grandes Orgues (l’instrument est classé monument historique) qui peuvent être visitées lors des Journées Européennes du Patrimoine, un cloître (le monument le plus ancien de la ville) qui abritait à l’époque un couvent, la chapelle de l’Immaculée, l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés, la Médiathèque (ouverte au public) ;
  • La Fontaine miraculeuse : elle se trouve sur le parvis de l’église. Lieu de la première apparition de Sainte-Anne à Yvon Nicolazic ;
  • Le Mémorial et sa crypte : élevé de 1922 à 1932, en mémoire des soldats bretons tombés au cours de la Première Guerre Mondiale ;
  • Scala Santa : à l’origine sur le parvis, elle servait de porte monumentale à la chapelle. Quand on construit la basilique, on déplace la Scala Santa pierre par pierre à son actuel emplacement. La tradition veut que l’on monte les marches à genoux en méditant sur la Passion du Christ… ;
  • 26 juillet : le Grand Pardon, un rendez-vous qui mêle spiritualité et culture bretonne. Le cortège marche au son du biniou et de la bombarde, on revêt les costumes bretons traditionnels et les bannières sont fièrement portées. À savoir, Sainte-Anne d’Auray est le premier lieu de pèlerinage, en Bretagne ;
  • Partir en balade : circuit Lann Hir (fort intérêt écologique et réserve pour certaines espèces) – circuit Sainte-Anne d’Auray à Brec’h – sur les traces du chemin de Compostelle (pour des points de vue sur les merveilles de Quiberon, ses îles et le Morbihan).

Cueillir les étoiles à Saint-Cado

Il est une terre que l’on vient contempler à l’envi… Ce soir, des crustacés se fraient une nage parmi les algues. Et, moi, je viens m’asseoir et prends place dans un décor en pleine métamorphose. Attendre. Attendre un spectacle dont personne ne peut prédire avec précision la finalité. Sera-t-il d’un rose incandescent ? Orange brûlant ? Violine ? Telle une peintre en recherche d’inspiration, je contemple l’horizon. Je ne suis pas seule, quelques âmes flânent ; s’arrêtent, regardent ; se tiennent la main « Oh, Michel, regarde, c’est beau, hein ? Hein, Michel, c’est beau… – Bah ouais. »

Un instant fugace qui s’étire jusqu’au petit soir. L’air se rafraîchit. Je borde soigneusement mon ciré jaune, prête à capturer l’image de la maison aux volets bleus. Autrefois gardée par le gardien du parc ostréicole et sa famille (1894), elle repose aujourd’hui, seule et isolée, sur l’îlot de Nichtarguer. La légende raconte que, pour la construction du pont, Saint-Cado aurait pactisé avec Satan : « un pont contre la première âme qui le passe », lui aurait-il demandé. Marché conclu ! Le pont est construit en une nuit. Le lendemain matin, Saint-Cado attire un chat et le fait passer, en premier. Malin, le lynx.

Informations pratiques | Comment découvrir la Ria d’Etel, à Belz 
  • La rivière se découvre depuis les sentiers côtiers :
    • La pointe de la forest & le chemin de cadoual (Locoal-Mendon). Un petit coin de paradis entre terre et mer niché dans la Ria d’Etel qui invite à une très jolie balade, les pieds dans l’eau, avec en sus une dégustation d’huîtres chez les ostréiculteurs ;
    • La Pointe de Larmor, entre Ria et rivière du Sac’h : au pied du Pont Lorois se trouve Port Niscop, une jolie anse paisible protégée de la Ria d’Etel qui abritait autrefois des chantiers navals. Non loin, une grotte érigée par les marins en mémoire de leurs compagnons morts en mer. Point de départ d’une belle promenade de 5 km à la découverte de la pointe de Larmor ;
    • Belz – « Etré Douar ha Mor » (entre terre et mer) : ce circuit surprend par la richesse de son patrimoine naturel, architectural et mégalithique et fait la part belle au célèbre village de Saint-Cado, à la Ria d’Étel et aux mégalithes. 
  • Partir sur le circuit VTT d’Etel à Quiberon : cet itinéraire permet de découvrir tout le littoral du Grand Site dunaire ;
  • Faire du kayak de mer ou partir en paddle ;
  • Aller observer l’embouchure de la Ria d’Etel : la barre d’Etel est un banc de sable naturel bougeant au gré des courants. Impressionnant !
  • Prendre le Passeur d’Etel : un petit bateau bateau, le « Treh Simon », permet de relier les deux rives de la Ria : des quais d’Etel au petit port du Margouër (Plouhinec). Vous embarquez à côté de la criée, avec ou sans votre vélo ;
  • Flâner à Saint-Cado : en journée, pour voir le turquoise de la mer resplendir, ou au coucher du soleil, pour terminer en beauté.

Sunset au port d’Etel

par la rue du Souvenir

Laissez les eaux se calmer,

Et vous verrez

la lune et les étoiles se refléter

dans votre propre être.

-Rûmî

Saler sa peau à la Pointe du Conguel

Les yeux dans le bleu de la mer. Souvent, je me dis que les vagues doivent emporter avec elles toutes nos pensées. Je la fixe du regard, essayant de deviner l’horizon. Je crie dans le silence et viens y décharger des fragments de mon âme. Une envie, des questions, une tourmente, un souvenir de baisers volés… La mer fourmille de trésors et de secrets : coquillages, épaves, chagrin, tout y passe ! On en ressort purifié, transformé, apaisé – réparé. La Pointe du Conguel m’offre ici un havre de paix. Je me suis garée un peu avant la foule. Parfait pour cheminer tranquille sur les rochers et voir la marée emporter nos bouts de vie avec elle. C’est ici que l’autogratitude du début a émergé. Un second souffle. Un nouveau départ.

Une balade joyeuse s’infiltre doucement et vient combler chaque fibre de mon être. Devant moi, l’entrée du golfe du Morbihan, les îles d’Houat et d’Hoedic et Belle-Île. Le retour se fait avec une vue sur l’anse du Conguel ainsi que les plages sauvages jusqu’au fort Neuf. Le phare de la Teignouse se profile au loin sur son banc rocheux, une zone dangereuse en raison de ses forts courants.

Farniente au village marin de Portivy

J’enjambe les rochers et écoute les coques de bateaux chanter sur l’eau. En terrasse, ça sent la crème solaire, le Perrier citron et la mousse de bière. La cohue des pêcheurs a laissé place au farniente local. On paresse dans les embruns iodés du petit port de Portivy, le seul abri pour bateaux de la côte sauvage. Sur le môle, on croise parfois des lignes venues taquiner bars et éperlans. Une halte paisible sur la presqu’île de Quiberon que ce joli village de pêche. Visiter Quiberon, c’est aussi faire la sieste au soleil.

Casse-tête breton à Carnac

« Qui est venu ici pour avoir des réponses ? » Des mains hésitent, et se lèvent. « Eh bien, la seule chose que vous obtiendrez, à la fin de cette visite guidée, ce sera d’autres questions ! » Nickel.

Dans le sud du Morbihan sommeillent des géants de pierres, endormis depuis plus de 7 000 ans… Les alignements de Carnac sont uniques au monde. Classés Monuments historiques depuis 1889, ils regroupent près de 3 000 menhirs sur 4 km. Ces alignements sont divisés en trois champs de mégalithes que l’on peut découvrir toute l’année : Le Ménec, Kermario et Kerlescan. Culte religieux, site astronomique, pierres tombales ou frontière terrestre, les menhirs de Carnac – érigés entre 5 000 et 3 000 avant notre ère – conservent encore tout leur mystère. Une des activités les plus incontourables de la région.

Informations pratiques | Les Alignements 
  • Comment visiter les alignements de Carnac ? D’avril à septembre : en visites guidées (1 h 30 sur l’un des 3 sites – 11 €) pour préserver et conserver le site naturel au mieux. D’octobre à mars : en libre accès. Toute l’année, vous pouvez emprunter librement les sentiers pédestres qui les contournent et admirer ces pierres levées.
  • Infos et visites guidées

Je remercie l’Office de Tourisme de la baie de Quiberon. Merci pour votre bonne humeur ! Je reviendrai découvrir les richesses de Sainte-Anne d’Auray et de la baie. Reportage réalisé dans le cadre de ma mission “Mange, Prie, Aime” avec Villes Sanctuaires en France.

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