18ᵉ étape de mon remake Mange, Prie, Aime – Visiter Cahors.
Prendre de la hauteur
Il est bientôt 20 heures et le soleil se décide enfin à se joindre à la soirée. Il lèche les arbres et patine les maisons d’orange tendre et de pointes de doré. Je me prélasse sur ma terrasse d’observation, au Mont Saint-Cyr. De là, je domine toute la ville. Je vois la Cathédrale Saint-Etienne, et imagine au loin le Pont Valentré qui s’étire de sa loooongue journée. Les ombres se courbent, dévalent les rues ; comme des chats discrets, filant entre les pierres. J’ai le vent dans le dos ; légère caresse. Je profite de cette bise bienvenue pour fermer les yeux.
Profiter de Cahors, par les sens.
Et voir notre monde
Eigengrau. C’est le nom de la couleur que l’on voit derrière nos paupières closes. Ce gris profond, entre nuit et nerfs, entre ce qu’on voit et ce qu’on devine. Dans cette obscurité tranquille, je repense aux heures passées à Cahors et ses environs. Des fragments d’aventures, des sensations. J’ouvre à nouveau les yeux. Le ciel a viré à l’ambre, puis à l’indigo. En bas, la ville s’allume, une fenêtre après l’autre. Cahors devient constellation. Et moi, toute petite sur mon promontoire, je m’illumine aussi. Prête à revivre Cahors…
Sommaire Visiter Cahors
- La Bibliothèque de La Belle et la Bête
- Mont Saint-Cyr, parfait pour le sunset
- Cahors : ambiance dolce vita sur les pavés (visite et marché)
- Croisière sur le Lot
- Cathédrale Saint-Etienne et ses coupoles XXL
- Top 10 des lieux où dire « cheese »
- Musée Henri Martin : pinceaux et Polynésie
- Wine not à Albas ?
- Saint-Cirq-Lapopie, village perché et vertige doux
- Se balader sur le chemin de halage
- Cloup d’Aural : fraîcheur minérale et voyage dans le temps
- Où manger
- Où dormir
Destination Occitanie
Cahors se niche en Occitanie, entre Toulouse et le Périgord, dans ce sud-ouest doux où la pierre a la chaleur du soleil et l’eau la mémoire des rivières. C’est une boucle dans le Lot, une ville enlacée par le fleuve comme pour mieux y faire tenir ses secrets. Accessible facilement depuis Toulouse (1h30 en train ou voiture), elle est une base idéale pour explorer le Quercy et ses villages suspendus, ses grottes, ses vins, ses silences.
Que visiter à Cahors et ses environs
La Bibliothèque de La Belle et la Bête
Derrière une immense porte en bois et en haut d’un escalier vieillisant, se love mon coup de cœur : la Bibliothèque patrimoniale et de recherche du Grand Cahors. On y entre sur conseil d’initiés ; après un secret murmuré. Un lieu à l’écart du bruit, du temps, du reste. Ici, tout respire la magie : le parquet qui grince, les volumes reliés, la lumière dorée qui filtre des hautes fenêtres… Un décor de cinéma, quelque part entre Versailles, Poudlard et La Belle et la Bête.
Héritage révolutionnaire
Ce trésor n’est pas né du hasard. Créée en 1790, la bibliothèque est directement issue de la Révolution française. Quand les biens du clergé et de la noblesse furent confisqués, les livres ont été confiés au peuple. Son but : offrir à tous un accès au savoir, comme un outil d’émancipation. Gambetta lui-même l’a résumé ainsi : « Français, vous avez le devoir d’apprendre ! ». Depuis, elle s’est enrichie au fil des siècles et a trouvé refuge en 1905 dans son écrin actuel, un palais néoclassique imaginé par l’architecte Rodolosse.
Une cathédrale du savoir
Aujourd’hui, la bibliothèque aligne près de 40 000 ouvrages : manuscrits médiévaux (dont un exemplaire du XIIᵉ siècle de l’Ancien et du Nouveau Testament), incunables, atlas rares, estampes précieuses mais aussi des encyclopédies de botanique ou encore de médecine, aux reliures aussi travaillées que des robes de bal. Certains volumes portent encore les annotations manuscrites de leurs anciens propriétaires, petits fragments intimes de pensée et de vie. Les rayonnages sentent l’encaustique et les siècles. Le parquet murmure de vieilles confidences. Il y a des échelles en bois qu’on aimerait grimper juste pour s’évader un peu plus haut.
Une beauté classée et partagée
Classée aux Monuments historiques pour son fonds, son mobilier et sa façade, la bibliothèque a également été élue par le magazine Géo « deuxième plus belle bibliothèque de France ». En pénétrant dans la salle de lecture, la verticalité des rayonnages impressionne : les livres montent jusqu’au plafond comme une cathédrale de la connaissance. Certains visiteurs viennent de loin, parfois de toute la France, pour consulter un ouvrage précis. Mais on peut aussi y entrer simplement pour admirer la splendeur du lieu. La bibliothèque est ouverte au public les après-midis, du mardi au jeudi.
D’ailleurs, la conservatrice du patrimoine m’explique que certains Cadurciens n’y sont jamais montés… comme si cette bibliothèque s’adressait à une part intime et secrète en nous : celle qui aime feuilleter pour s’évader.
Visiter Cahors en week-end
- Où : Place François Mitterrand, Cahors (tout près de l’Office de Tourisme de Cahors)
- Quand : du mardi au jeudi : de 14 h à 18 h — gratuit
- Visites commentées sur demande (à réserver via l’Office de tourisme ou la Médiathèque du Grand Cahors)
Le mont Saint-Cyr : sunset paradise
La route serpente, grimpe, s’accroche à la colline. Je la suis, comme aspirée par le ciel. La ville s’éloigne. Là-haut, le mont Saint-Cyr s’ouvre, vaste balcon sur la vallée. Cahors s’étale en contrebas, lovée dans le bras immense du Lot. La rivière n’est plus qu’un miroir de métal, une écharpe qui enlace la ville. Le pont Valentré dresse ses tours comme un vieux géant qui monte la garde. Tout est calme. Et puis je claque la portière, je mets les mains dans mes poches. Un petit parking, deux pas à faire, et me voilà devant ce panorama qu’on dirait inventé pour nos yeux. Le soleil descend doucement, les collines rougissent, la ville s’allume de rose et de cuivre. C’est beau, simplement.
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Comment faire une visite de la ville de cahors : bus navette gratuite et à pied
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Cahors spot photos coucher de soleil : mont saint-cyr
Cahors : son marché et ses ruelles
Une brume matinale me saisit les joues. Je m’enroule dans une large écharpe moelleuse et respire mon parfum ; réconfortant. La lourde porte de l’hôtel se referme derrière moi. Un croissant tiède dégusté en flânant au soleil, et me voilà prête à arpenter Cahors. Lovée dans un méandre nonchalant du Lot, la ville a tout d’une bourgade tranquille… sauf qu’elle sait surprendre. Ses ruelles enchevêtrées forment un dédale de pierres, ses toits une bouche de tuiles, et son cœur, un ventre vibrant où bat l’âme du Quercy.
Je file rejoindre la place de la cathédrale, des couleurs chaudes de fleurs, de fraises, des odeurs rondes de fromages affinés, d’asperges et de pains dorés… un festival de saveurs sous la halle et sur les pavés ensoleillés. Les senteurs s’entrelacent — thym, lavande, herbes fraîches — tandis que les habitants échangent sourires et recettes. Puis, je pars me perdre dans le centre historique, entre maisons médiévales à colombages, hôtels particuliers de la Renaissance et venelles discrètes où ombre et lumière se poursuivent. Bientôt, l’estomac rappelle son droit : il est midi ! Une table en terrasse m’attend. Je prends un siège, les bras nus, réchauffés par un soleil enfin docile. Je me laisse tenter par un verre de vin cadurcien pour l’apéro.
Là-bas, le pont Valentré érige fièrement ses trois tours de médiévales, silhouette héroïque échappée d’un vieux roman d’aventures. On raconte même qu’un pacte avec le diable y aurait été conclu… de quoi donner encore plus de caractère à cette icône classée à l’UNESCO.
Cahors : quoi faire ?
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Visiter le marché de Cahors
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Le marché matin de Cahors
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Visiter Cahors hors des sentiers battus
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Visiter la ville de Cahors tourisme blog voyage
- Visites guidées : sont proposées toute l’année (2h), pour les groupes à partir de 8 personnes, encadrés par des guides passionnés via l’Office de Tourisme de Cahors Vallée du Lot. Thèmes disponibles autour de Cahors : le centre historique, la cathédrale Saint-Étienne et son quartier et le Pont Valentré et ses environs.
- Marché de Cahors : très prisé, lieu de vie local depuis plus de 700 ans : il se tient tous les mercredis et samedis matin, de 8 h à 13 h, place Chapou, au pied de la cathédrale Saint-Étienne.
- Plus de 60 à 100 exposants proposent un festival de produits du terroir : vins AOP Cahors, cabécou (fromage de chèvre), pastis quercynois, noix, truffe, foie gras… une palette gourmande parmi les plus beaux marchés du Sud-Ouest.
- Astuce gourmande : ne manque pas le marché sous la halle couverte ainsi que les cafés aux alentours pour prolonger l’ambiance conviviale.
À faire aussi
Une croisière sur le Lot
Rendez-vous au Quai Valentré, au pied du célèbre pont médiéval, pour une balade paisible d’1h20. À bord du bateau écoresponsable Le Valentré (120 places), la capitaine conte l’histoire des monuments qui défilent : ponts, cathédrale, maison Henri IV, château du Roi, tour des Pendus… La navigation s’élargit bientôt à la vallée, avec le franchissement de l’écluse de Coty et des aperçus de la faune, des falaises calcaires et des jardins suspendus qui dominent le Lot. Le rythme est doux, bercé par le clapotis de l’eau, et le regard se perd entre ciel, pierre et rivière. Le clou du spectacle ? Le majestueux pont Valentré, qui s’offre dans toute sa splendeur, encore plus impressionnant vu depuis l’eau.
Informations pratiques | Croisières Fénelon- Période : du 1er juillet au 31 août (tous les jours), puis du 1er septembre au 12 octobre (selon calendrier)
- Horaires : plusieurs départs quotidiens, dont en fin d’après-midi pour profiter de la lumière dorée
- Tarifs 2025 : env. 12-13 € adulte, 6,50-7 € enfant (5-12 ans), gratuit -5 ans
- Réservation conseillée
- Bon à savoir : possibilité de combiner la croisière avec une visite en petit train, ou d’opter pour une formule journée vers Saint-Cirq-Lapopie avec repas à bord.
La Cathédrale Saint-Etienne et ses coupoles XXL
Je lève les yeux, et la cathédrale Saint-Étienne se dresse devant moi, massive et pourtant aérienne avec ses grandes coupoles romanes. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, elle veille depuis 1119 sur la ville – plus de neuf siècles d’histoire au-dessus de ma tête, et la sensation d’entrer dans un autre temps.
À l’intérieur, je reste un instant saisie par la lumière filtrant à travers les vitraux, certains anciens, d’autres contemporains, signés au XXIᵉ siècle par Gérard Colin-Thiébaut et Pierre-Alain Parot, qui ont mêlé images et époques comme des strates de mémoire. Puis je m’approche de la Sainte Coiffe, cette relique entourée de mystère qui attire encore tant de pèlerins. Considérée comme l’une des cinq reliques du Christ, elle aurait été rapportée de Terre sainte par l’évêque Géraud de Cardaillac ou offerte à Charlemagne, et son aura n’a cessé de traverser les siècles.
En contournant le chœur, une petite porte discrète mène vers le cloître. Là, je découvre une dentelle de pierre gothique flamboyant, si fine qu’on croirait qu’elle va s’envoler. Édifié entre la fin du XVe et le XVIᵉ siècle, il reste inachevé mais déploie un charme fou, entre gothique flamboyant et premiers accents de Renaissance. Chaque arcade raconte une histoire, chaque fresque de la chapelle Saint-Gausbert me chuchote un fragment du passé.
Mon coup de cœur ? Un jardin secret qui invite à la paresse. On l’appelle d’ailleurs le « Préau céleste » : buis, lavande et lys y dessinent une palette symbolique dédiée à la Vierge. Un havre qui fait partie des 21 « Jardins secrets » de Cahors. (Attention, le cloître, le jardin du Courtil des Moines et le jardin du Cloître sont exceptionnellement fermés, sans date de réouverture annoncée.)
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Visiter Cahors, Saint-Cirq-Lapopie et Albas
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Top 10 des spots photo à Cahors
- Pont Valentré : Angle parfait depuis le Quai Valentré ou la berge opposée. Idéal au coucher du soleil pour des reflets dorés sur le Lot.
- Mont Saint-Cyr : Panorama complet sur la boucle du Lot et les toits rouges de Cahors. Meilleur en fin d’après-midi, quand la lumière chauffe les collines.
- Cathédrale Saint-Étienne et son cloître : Coupoles romanes et dentelle gothique pour des plans majestueux. Le jardin secret du cloître offre un contraste vert et apaisant.
- Rue Daurade et rues médiévales : Maisons à colombages et façades Renaissance, ruelles étroites et photogéniques. Jouez avec les perspectives et la lumière rasante du matin.
- Maison Henri IV / Hôtel de Roaldès : Détails sculptés, motifs de roses et soleils flamboyants. Parfait pour les gros plans architecturaux et les contrastes de textures.
- Halle de Cahors : Arcades et structure métallique du XIXᵉ pour un cadre graphique. L’animation des marchés donne vie à vos clichés.
- Vestiges de l’amphithéâtre gallo-romain : Ovale de 110 × 90 m, visible depuis le parking du 1er étage. Offre un angle historique et architectural insolite pour vos photos.
- Tour Jean XXII et fortifications : Fenêtres géminées et murs de pierre pour un rendu historique. Profitez des hauteurs pour des vues originales sur la ville.
- Arc de Diane : Vestige romain impressionnant, parfait pour des photos architecturales ou en contraste avec le ciel.
- Street art du centre historique : Ruelles et façades modernes pour un twist coloré dans votre reportage photo.
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Musée Henri Martin, gouache et Polynésie
Le musée Henri-Martin, discret, mais précieux, abrite une collection d’œuvres impressionnistes et post-impressionnistes. La lumière y est tamisée, les toiles posées avec soin. Je me laisse porter par les touches larges et les couleurs vibrantes. Les peintres semblent vouloir m’apprendre à regarder autrement, à voir au-delà des apparences. Alors, je m’approche, scrute, relève les détails, les indices ; j’ouvre mon monde.
L’œuvre « choc »
Installé dans un ancien palais épiscopal du XVᵉ siècle, le musée a ouvert ses portes en 1833. Il conserve la plus importante collection publique de l’artiste Henri Martin (1860-1943), peintre post-impressionniste né à Toulouse et profondément attaché à sa région d’adoption, le Lot. Ses œuvres, notamment les grands décors « La Fenaison » et « Le Monument aux Morts », sont mises en valeur dans de blancs espaces gigantesques, rénovés en 2022. Le triptyque du « Monument aux Morts » attire mon regard : il est loin d’être un monument classique. En effet, il ne porte pas les noms des soldats, et Henri Martin a même intégré les visages de ses amis parisiens dans la foule ! À l’époque l’œuvre choque les habitants et ils refusent catégoriquement d’afficher la toile !
Se coucher moins bête
En flânant dans les salles, je découvre des paysages baignés de lumière, des scènes de la vie quotidienne, des portraits vibrants. La médiation est vraiment très bien orchestrée ! Chaque toile semble m’inviter à une promenade en Occitanie ou bien du côté de la Polynésie française. C’est très agréable de flâner dans ce musée. D’ailleurs, pour les plus pressés, je conseille les « Midis Musée ». Tous les vendredis, à 12h30, une visite express d’une vingtaine de minutes permet de découvrir une œuvre ou un détail particulier. Pratique et inspirant, surtout si on veut une pause culturelle rapide. Et pour les familles ou les curieux, le musée propose aussi des visites pédagogiques et des animations qui rendent le tout accessible et ludique.
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Que visiter à Cahors dans le Lot ?
- Où : Palais épiscopal, Rue de la Barre, Cahors
- Quand : du mercredi au dimanche, 11 h‑18 h (fermé 1er janvier, 1er mai, 25 décembre).
- Tarifs : 8 € adulte (tarif spécial de 2 €, à partir de 17 h), gratuit le 1er dimanche du mois.
- Collections : Œuvres impressionnistes et post‑impressionnistes d’Henri Martin, paysages, portraits et décors monumentaux.
- Durée : 1 à 2 heures pour profiter pleinement de la visite.
Les vignobles d’Albas
Perché sur sa colline, Albas, surnommé “Albas la Jolie”, surplombe le Lot et offre un panorama qui coupe le souffle. Ses ruelles tarabiscotées, ses maisons anciennes et ses façades fleuries racontent des siècles d’histoire, du port viticole qui expédiait les vins de Cahors jusqu’aux maisons de maîtres qui ponctuent le village. Les fleurs roses et blanches éclatent comme des confettis et donnent au paysage un parfum délicat de liberté.
Les vignes s’étendent autour du village en nappes vertes et dorées, et chaque rang semble respirer au rythme des saisons. Le clou du village : le jardin suspendu d’Albas. Il invite à la contemplation, un moment de petite poésie au-dessus des toits et de la rivière. Au château Eugénie, la découverte devient sensorielle : la visite du chai révèle l’art de la vinification, l’histoire des cépages et le secret des barriques, tandis que le maître des lieux partage avec passion les arômes qui s’épanouissent dans chaque bouteille.
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Que faire à Albas près de Cahors
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- À voir / visiter
Le château et l’église Saint-Étienne : le château abrite aujourd’hui la mairie, et son jardin toscan est un vrai balcon ouvert sur la vallée du Lot. Entre cyprès et lavande, ce théâtre de verdure accueille l’été des spectacles en plein air, hommage aux évêques de Cahors qui marquèrent l’histoire du lieu.
La Maison du Pal : ce petit musée illuminé chaque soir est devenu l’emblème de l’entrée d’Albas.
La galerie de céramiques de Tracy Bell : découvrez les créations originales de cette artiste galloise installée au village.
Le salon de thé-librairie “Le Bon Air est dans les Livres” : tenu par Cathy Prévost, on y savoure cookies et gâteaux maison (souvent aux fruits du verger de son père) avec une boisson chaude ou fraîche, en terrasse ou dans l’intérieur cosy. À l’étage, une belle sélection de livres et un espace enfants.
Le pont suspendu : en arrivant ou en repartant, arrêtez-vous sur ce point de vue magnifique pour admirer Albas et le Lot.
- Berges et activités au fil de l’eau : descendre par la rue de la Carrière vers le bar « La Guinguette » : terrasse avec vue sur la rivière, planches de tapas et burgers maison. Animations estivales : concerts, spectacles et soirées DJ, manège des années 1970 à proximité, canoës et kayaks en location sur le Lot et chemin de halage : balade à pied ou à vélo, sous les arbres, bucolique et ombragée.
- Où : 1468 Route de Rivière-Haute, 46140 Albas
- Tarifs
- visite Découverte et Dégustation (1h – min 2 pers.) : 10 €/pers,
- visite Dégustation et Gourmandises (1h30 – groupe 1 à 4) : 50 €,
- Voir les autres visites
- Pour les enfants : jus de raisin pur 100 % local offert aux petits visiteurs.
- Événements estivaux : concerts, food trucks, ambiance vigneronne conviviale.
Saint-Cirq-Lapopie, village perché et vertige doux
Je me suis laissée surprendre par Saint-Cirq-Lapopie. Ce genre de village où l’on arrive en pensant « encore un joli spot touristique »… et en fait, on reste vraiment bouche bée. Perché à 100 mètres au-dessus du Lot, avec ses ruelles pavées et ses maisons médiévales aux volets en bois, il a quelque chose de hors du temps. Pas pour rien qu’il est classé parmi les « Plus Beaux Villages de France » ! D’ailleurs, en 2012, il a même été élu « village préféré des Français ». Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est son côté « refuge d’artistes ». André Breton, le pape du surréalisme, y avait carrément élu domicile. Il disait : « J’ai cessé de me désirer ailleurs. » Et c’est vrai qu’il y a une magie étrange ici, comme si le village absorbait le réel pour le transformer en poésie.
Je me suis baladée entre les ateliers d’artisans, les petites galeries, et je me suis laissée embarquer par les histoires locales. On raconte qu’au Moyen Âge, les habitants gardaient le contrôle du Lot grâce à des portes fortifiées. Les traces de cette époque sont encore là, dans les vieilles pierres.
Spot coucher de soleil : à la porte Rocamadour. J’ai pris un petit chemin qui monte jusqu’au belvédère, et là… panorama fou sur l’église Saint-Cyr. C’est le genre de décor qui donne envie de poser son sac, d’ouvrir son carnet, et d’écrire.
Saint-Cirq-Lapopie tourisme
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Visiter le plus beau village Saint-Cirq-Lapopie
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Visiter Saint-Cirq-Lapopie le plus beau village au coucher de soleil
À faire aussi
Se balader sur le chemin de halage
À seulement quelques kilomètres de Saint-Cirq-Lapopie, partez découvrir le chemin de halage de Bouziès, un sentier spectaculaire taillé directement dans la falaise. Long de 3 km (environ 1h de marche aller), il longe la rivière du Lot, au ras de l’eau, entouré de hautes falaises calcaires. On y découvre même une fresque monumentale sculptée dans la roche par l’artiste Daniel Monnier, qui donne une dimension presque magique à la balade. Le chemin est plat et accessible à tous, idéal pour une promenade tranquille le matin. Le mieux est de prévoir un petit pique-nique au bord de la rivière : plusieurs recoins ombragés permettent de faire une pause face au Lot, avec le clapotis de l’eau en fond sonore.
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La fraîcheur des Phosphatières du Cloup d’Aural
C’est l’après-midi, la chaleur s’enfuit du ciel. Pour un peu de répit, je me rends aux Phosphatières du Cloup d’Aural, près du village de Bach. Ce site géologique révèle des carrières fossilisées dont la terre raconte des histoires vieilles de millions d’années. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre… On m’avait parlé de fougères, de fossiles, de fraîcheur. Mais au final, c’est bien plus que ça ! En descendant les marches, je suis happée par une lumière verte, celle que filtrent les feuillages anciens, les lianes suspendues et les mousses épaisses. Le contraste est saisissant : dehors, la garrigue sèche craque sous le pas ; ici, l’humidité me colle à la peau, douce et bienvenue. La température chute d’un coup. Il fait 13 °C toute l’année, même en plein été.
Autour de moi, la roche s’ouvre. Un canyon végétal sculpté par le temps, patiemment, couche après couche. Autrefois, ce lieu était une mine de phosphate, exploitée dès le milieu du XIXᵉ siècle. Les hommes venaient y creuser la terre à la recherche de cet or blanc, précieux pour l’agriculture. Puis, après la Première Guerre mondiale, l’activité cesse. La nature, doucement, reprend possession des lieux. Et aujourd’hui ? C’est un site géologique classé, protégé, ouvert à la visite depuis les années 2000 grâce à une poignée de passionnés — scientifiques, naturalistes, paléonthologues. Ce sont eux qui ont décidé de transmettre l’histoire du lieu avec douceur, pédagogie et émerveillement.
Vestiges d’un empire disparu
Fossiles de dents de requins, de tortues, de crocodiles… Certains datant de plus de 70 millions d’années ! Et cela s’explique car, à l’époque, on nageait ici dans une mer chaude, peuplée de dinosaures et de monstres marins. J’écoute, fascinée. Le guide déroule le passé comme une pellicule de cinéma. Le sol que je foule est un vieux film où chaque roche dévoile un souvenir figé. Et les fougères ? Elles sont là, fidèles. Certaines espèces que l’on trouve ici existaient déjà à l’ère secondaire. Elles poussent encore, impétueuses, dans les recoins les plus sombres, vestiges vivants du monde d’avant. C’est presque spirituel de les observer. Elles semblent parader : « Ciao les dinos. Nous, on est restées. »
En levant les yeux, j’aperçois la canopée. Des arbres plongent leurs racines dans le vide, suspendus aux parois comme des funambules. La lumière tombe d’en haut en faisceaux clairs, comme dans une cathédrale végétale. Je sors de là émerveillée et un peu transformée. On ne ressort pas tout à fait la même d’un endroit qui vous rappelle que la Terre a tout vu, tout porté, tout avalé — et que nous ne sommes qu’un souffle parmi tant d’autres.
Visiter Cahors : à voir à faire dans les environs
- Lieu : à Bach (Lot), à environ 15 min de Cahors
- Climat : autour de 13 °C toute l’année (jusqu’à 15 °C l’été)
- Ouverture : d’avril à décembre. Pour les horaires précis, rendez-vous ici.
- Durée de la visite : 2 h 30 environ (1 h pour la visite guidée + 30 min à 2 h pour les sentiers thématiques + 30 min à 1 h pour la salle d’exposition)
- Tarifs indicatifs (2025) : à partir de 13 €
- À prévoir : chaussures confortables, pull léger, curiosité, appareil photo et gourde.
- À faire autour : balade dans le village de Bach, déjeuner gourmand à l’Auberge Lou Bourdié, puis découverte du Parc des Causses du Quercy
- Auberge Lou Bourdié : ouverte tous les midis, sauf mercredi et samedi. Déjeuner de 12 h à 14 h 30. Réservation impérative.
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Où manger
à Cahors et alentour
Lou Bourdié : Située à Bach, cette auberge traditionnelle propose une cuisine du Quercy généreuse et savoureuse. Chaque plat, préparé avec des produits locaux, reflète l’âme du terroir : poulet farci, velouté aux bons légumes, pastis maison… L’ambiance conviviale et le cadre rustique, avec sa cheminée et sa terrasse ombragée, ajoutent au charme de l’endroit. Un véritable voyage culinaire dans le Lot. J’ai adoré ce déjeuner authentique ! ♥
- Les Petits Producteurs : une ambiance chaleureuse et des produits du coin : un bar à vin sur la place Champollion, au top !
- La Petite auberge : simple, cosy, idéal pour un repas détendu sans chichi.
- Le Palais : parfait si vous voulez combiner gastronomie et cadre élégant, en plein coeur de ville.
Visiter Cahors
Où dormir
à Cahors et alentour
Château Mercuès : À seulement 10 minutes de Cahors, le Château de Mercuès est un ancien château des comtes-évêques, transformé en hôtel 4 étoiles Relais & Châteaux. Y séjourner, c’est un vrai rêve éveillé : tu dors dans un château médiéval avec vue folle sur la vallée du Lot, tu visites les chais souterrains pour goûter les vins du domaine (coucou le Malbec), et tu finis par un dîner gastronomique qui sublime tous les produits du coin. Franchement, entre l’histoire, le vin et la table, c’est le genre de petit luxe que je recommande les yeux fermés.
- Hôtel Best Western Divona : calme et raffiné, idéal pour se ressourcer après une journée de visite. Demandez une chambre sur le Pont Valentré !
- Chambre d’hôtes 3ème droite : décor soigné, vue superbe sur la cathédrale et un petit-déjeuner servi avec beaucoup d’attention.
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Je remercie l’Office de Tourisme de Cahors Vallée du Lot et son Sanctuaire. Merci Florence et Léa pour votre compagnie et vos aptitudes à prendre la pose ; de vrais modèles photo ! Reportage réalisé dans le cadre de ma mission “Mange, Prie, Aime” avec Villes Sanctuaires en France.











































































































































































