Le Tourisme Responsable

Émanant du développement durable, le tourisme responsable prône une autre façon de voyager, plus respectueuse des Hommes et de la nature. Ce nouveau tourisme est apparu dans les années 1990, en réponse aux effets pervers du tourisme de masse : destruction de l’environnement, menace de la biodiversité, dégradation des sites et monuments, folklorisation des cultures traditionnelles, etc. L’idée est de positionner le voyageur comme un vecteur utile.

Le tourisme responsable, c’est quoi ?

Plusieurs mouvements en découlent : le tourisme équitable, le tourisme solidaire ou encore l’écotourisme. Dans certains cas, l’accent est mis sur la préservation du patrimoine (culturel ou naturel), sur les retombées financières du voyage ou sur le partage et la rencontre avec les locaux. Dans tous les cas, ces démarches favorisent le tourisme responsable. Pour le définir, il est nécessaire de retrouver la notion écologique, économique et sociale.

Être un touriste responsable

C’est opter pour des transports en commun, privilégier les hébergements locaux, acheter des produits artisanaux et adopter une attitude respectueuse envers les populations indigènes et les régions traversées lors du voyage. Sachant que le tourisme représente 10 % du PIB mondial, voyager responsable peut vraiment améliorer l’avenir de la planète.

Quelle conduite adopter ?

Chacun peut, à sa manière, contribuer positivement au tourisme. Imaginez, avec la campagne « Un milliard de touristes, un milliard d’occasions d’agir », de l’Organisation Mondiale du Tourisme (l’OMS), l’impact environnemental si un milliard de personnes décidaient d’agir !

Avant de partir

  • Se documenter sur la destination, la population, les modes de vie, la religion, les coutumes, etc.
  • Apprendre quelques mots de base dans la langue (Bonjour, merci, etc.).
  • Choisir un mode de transport, un hébergement et des activités responsables. Éviter les sites trop touristiques pour leur préservation.
  • N’emporter que l’essentiel : une valise légère limite l’impact de CO2 lors du transport et permet de ramener des souvenirs fabriqués localement.

Pendant le voyage

  • Respecter l’environnement, les populations et leur culture.
  • Demander la permission avant de photographier une personne et profiter de l’occasion pour nouer le dialogue.
  • S’habiller en fonction des us et coutumes de la destination (notamment dans les lieux de culte).
  • Goûter à la cuisine locale.
  • Donner des pourboires en fonction du coût de la vie.
  • Économiser l’eau, l’électricité et la climatisation de la chambre. Éviter les sacs jetables ou tout emballage inutile. Ne pas changer les serviettes systématiquement.
  • Donner avec discernement. Pour les fournitures scolaires : au professeur, à l’école directement. Les dons isolés peuvent favoriser la mendicité et la déscolarisation. Éviter de donner les confiseries : les enfants n’ont pas toujours de brosse à dents/dentifrice. Pour les médicaments : aux hôpitaux et dispensaires. Tout le monde ne peut pas lire les notices.
  • Identifier clairement à qui profite l’argent donné. Maximiser le don local et à la pluralité (favoriser un village entier qu’une personne, par exemple).

Après le voyage

  • Compenser ses émissions carbone liées au voyage (déplacements en avion) en participant à des projets de solidarité climatique, par exemple.
  • Partager son expérience de tourisme solidaire pour montrer les richesses et la fragilité de la planète. Conseiller les autres sur la manière de mieux voyager. Donner envie aux autres voyageurs de devenir des touristes responsables à leur tour.
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3 commentaires

    1. Merci beaucoup 🙂 Je partage ton avis. Autant découvrir le pays grâce aux yeux d’un local : on rencontre, on comprend, on partage le tout en respectant l’environnement. L’idéal !

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