Nos déclics pour faire le Tour du Monde

Comment tout a commencé ?

Au risque d’en décevoir plus d’un (nous y compris !), ce n’est pas parce qu’on a gagné au loto…Découvrez quels ont été nos déclics pour faire le tour du monde.

En faire mon métier

J’ai toujours voulu devenir Journaliste. Ecrire. Voilà ce que j’aimais. Jouer avec les mots, faire vibrer une émotion, coucher un sentiment, analyser une pensée. Ecrire c’est bien, mais écrire sur quoi ?

Au tout début, grande liseuse des rubriques « Psycho/socio » des magazines féminins, je me suis tournée vers la presse féminine. Après une demi-année à côtoyer la rédaction d’aufeminin.com et celle de glamour, à parler mode et beauté, j’ai vite compris que ce n’était pas mon crédo.

Ensuite, j’ai percuté. La psychologie et la sociologie me plaisaient. J’ai eu la chance de rédiger pour Psychologies Magazine. Après une appétence comblée, j’ai saisi que le domaine était, lui aussi, bouché. Un tour vers l’actu et la culture sur Linternaute.com, des piges cinéma, des critiques gastronomiques pour Gault&Millau, des articles de presse locale pour le Républicain… Je tournais en rond, cherchant mon bonheur.

Puis, fin 2016, un stage au Japon d’un mois en tant que rédactrice web m’a propulsé sur le terrain des reporters, des guides de voyages… En rentrant, j’ai eu le déclic, javais trouvé ma voie ; j’écrirai sur l’évasion. Mon job de rêve ? Journaliste voyage.

Un voyage au long terme

Après notre voyage au Japon, nous avons eu avec Bastien une révélation : l’envie d’y retourner, l’envie de voyager. Pourquoi ne faire que des séjours de 15 jours par an si nous pouvons prolonger le voyage sur une année ? Surtout lorsque l’on parle d’un voyage de toute une vie.

C’est maintenant ou jamais

On a remarqué qu’en fait c’était jamais le bon moment… Pour l’instant, nous n’avons pas de maison, pas de crédit, pas d’enfant, mais on n’a pas non plus l’argent. On s’est alors laissé le temps d’économiser. Quand on y réfléchit, il suffit de percevoir l’étincelle, d’avoir le déclic pour que le projet prenne vie.

Jamais le bon moment, car nous avons toujours une bonne excuse : ensuite on n’aura plus le temps et à la fin on n’aura plus la santé. (Ce n’est pas moi, mais lui qui le dit !) Et puis, faut-il vraiment être à la retraite pour évoquer l’expatriation ? Doit-on passer les 40 prochaines années à attendre la fin de notre vie professionnelle pour enfin pouvoir faire le tour du monde ?

Il n’y a donc pas de meilleur moment. Le déclic est personnel. Chacun voit midi à sa porte, suffit juste de l’ouvrir et de partir à l’aventure, voir ce qu’il y a derrière.

PS : Pour la condition physique, ça c’est plus Bastien qui l’a, mais je m’entraîne… Les beaux jours arrivent, je vais commencer un programme sportif, soutenue par mon super coach perso je vais être une vraie athlète pour le tour du monde !

Connaître le monde qui nous entoure

Une curiosité d’aller voir les ailleurs. De connaître le bout du monde, de frôler l’extrémité de la planète et de se rendre compte que l’humanité est partout. Un appel des lointains. Un besoin de se rassurer. La volonté de découvrir les richesses que le monde a à nous offrir. De se dire qu’on y a participé. D’enrichir notre vie avec un peu d’ici et beaucoup de là-bas.

De partager un instant la vie d’étrangers qui deviendront le temps d’une soirée, amis, souvenirs, parties de soi. Se réaliser et réaliser que l’on n’aura jamais la même vie que ces rencontres fortuites. Une invitation à entrer, le temps d’un instant, dans la vie d’un autre et le laisser tracer un chemin dans la nôtre. Déplacer nos frontières intérieures pour voir plus grand.

L’envie d’aventures

Casser la routine, ne pas vouloir s’enraciner dans le quotidien. Refuser le métro, boulot, dodo. Découvrir le tuk-tuk, l’émerveillement et la plénitude mais également l’effort, la remise en question et la sortie de sa zone de confort. Une envie de vivre, tout simplement, comme une bourrasque qui s’engouffre en nous, nous faisant prendre conscience de la beauté du moment, de savourer l’instant présent, à deux.

« Il est grand temps de rallumer les étoiles. »

– APOLLINAIRE

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4 commentaires

  1. Très beau texte Laurine ! C’est un plaisir de te lire sachant que je suis partie avec le même constat : il n’y a jamais de bon moment mais pour moi, c’était maintenant ou jamais. Et puis cette envie de découvrir le monde, de sortir de la routine parisienne, de passer mon temps au grand air, tout ça, tout ça 🙂

    1. Merci beaucoup Laurélen, ça me fait plaisir de voir qu’on partage la même vision sur le voyage ^^ A bientôt pour de nouvelles aventures 😉

  2. Très beau texte ! J’aime ta plume et ton raisonnement !
    Si jamais tu as de bons conseils sportifs je suis preneuse pour mon tour du globe aussi ^^
    J’espère te croiser sur les routes !

    1. C’est très gentil merci 🙂 Yes un article sur ma préparation physique arrive pour la fin du mois (avec celui sur le choix de mes chaussures !)
      Franchement c’est possible !! Ça serait excellent ^^

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